L’Enfant prodigue

Christ divin! Vous êtes sur la Terre, sur tous les mondes, et jusque dans l’Éternité l’Image vivante du Père! et si dans les Demeures éternelles Vous ouvrez aux Élus un Ciel infini de Béatitudes en leur dévoilant toujours plus le Père, ici bas, Vous avez de Vos Doigts divins, levé le voile qui dérobait aux hommes la Personnalité adorable de leur Père éternel! Vos miracles, Vos Prodiges, Votre langage, et toute Votre Personne révélaient Dieu dans Son Amour et dans Ses Grâces, de telle manière que Dieu était présent sur la Terre, à Vos Cotés.

Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : Mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien. Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné, où il dissipa son bien en vivant dans la débauche ». (Luc XV/11 à 13.)

Dieu n’ignore rien. Il savait de toujours que certains êtres s’écarteraient de Lui jusqu’à tomber si bas qu’ils se perdraient, malgré les Richesses sans limite qu’Il leur prodiguait par l’Âme. Pourtant, Il les créa, leur assura comme aux autres, comme à ceux qui devaient aller à Lui sans jamais chuter, le maximum pour qu’ils ne s’égarent pas, et une liberté totale.

Que cachait donc Dieu dans Son Cœur de Père, en leur donnant naissance ? Dans Son Amour Infini, Il voyait déjà ce qu’il ferait pour eux, répétons le, Dieu n’a rien omis en les appelant à leur éternel destin encore, dans l’Avenir, pour les ramener à Lui. Oui, Il voyait le Christ, Son Fils Bien-Aimé, S’offrir dans un geste d’Amour qui les rachèterait et les Lui attacherait à jamais et ce qui en résulterait pour Sa Gloire, Celle de Son Fils, et par cela même, pour les Béatitudes éternelles de Ses Enfants ! En Vérité, il n’est rien qui ne revienne à la Gloire de Dieu parce qu’Il est l’Amour et la Miséricorde sans mesure, et rien qui ne revienne à la Gloire du Christ qui est par Dieu le Rédempteur Éternel, le Premier des dieux après Dieu.

Ceux qui se sont éloignés de Dieu ont tout eu à leur naissance, tout perdu par leur faute et tout recouvré par le Christ. C’est pourquoi la culpabilité des hommes devant la Magnanimité de ce que Dieu a fait pour eux est écrasante. Tant qu’ils n’en auront pas conscience et n’éprouveront pas le désir de revenir à leur Créateur, ils en sentiront le poids, c’est inéluctable. Cependant que, afin qu’ils aient la possibilité de se relever, de s’ennoblir, de grandir par leurs efforts autant qu’ils en ont l’obligation vis-à-vis des Lois Éternels et de ce que leur Père a mis en œuvre pour eux, répétons le, Dieu n’a rien omis en les appelant à leur Éternel Destin.

« Lorsqu’il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin,  Il alla se mettre au service d’un des habitants du pays, qui l’envoya dans ses champs garder les pourceaux.  Il aurait bien voulu se rassasier des carouges que mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en donnait » . (Luc XV/14 à 16.)

Loin de Dieu, du Berceau divin, il n’y a que douleur pour la créature, aridité matérielle, morale et spirituelle. Sur notre planète, en effet, la Bonté, la Générosité, la Fraternité, sources de douceur, d’abondance et de paix qui ouatent la Vie des Cieux, paraissent inexistantes. C’est l’Enfer, et que nous élargissons chaque jour par notre orgueil, notre égoïsme et la multitude de nos erreurs. Celui qui souffre n’y a point de repos. Il est seul. Et ce n’est qu’arrivé à cet état déchirant où tout l’abandonne sur ce globe qu’il en détache ses regards et s’interroge avec inquiétude.

Né pour le Bonheur, cette aspiration en lui ne peut s’éteindre, son Âme lui parle, lui suggère alors qu’il a un Père, que ce Père est Bon, qu’il doit Le retrouver. Dès cet instant, ayant la volonté de devenir meilleur, s’élève en lui, comme un rayon du Ciel, l’Espérance qui le guidera vers Dieu.

« Étant rentré en lui même, il se dit: Combien de mercenaires chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim. Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai: Mon Père, j’ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils; traite moi comme l’un de tes mercenaires. Et il se leva, et alla vers son père. (Luc XV/17, 18, 19 et 20.)

Ces lignes du Christ nous apprennent ce que le repentir doit être pour toucher Dieu. Si l’être, dans son regret d’avoir déplu à Dieu, s’humilie, pèse son indignité, « Mon père je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ! , il doit espérer tout de Dieu, de Sa Miséricorde pour se racheter et adoucir son sort : « Traite-moi comme l’un de tes mercenaires ». Celui qui se désole devant le tableau de ses exactions sans chercher l’Appui divin et se croit condamné, attire-t-il Dieu ? Non. Pourquoi ? Dieu aime que l’on espère en Lui. Il veut, si bas soyons-nous tombés, que nous venions à Lui comme à notre unique bouée de sauvetage. Il a tout fait pour être en droit de l’attendre de nous, et ne pas croire en Sa Miséricorde est une faute contre Lui, une sorte de révolte inconsciente, un blasphème, tant Dieu est l’Amour et le Pardon Infinis. Si donc, dans notre détresse, nous n’allons pas à Lui, Il nous laisse à nous-mêmes jusqu’à ce que, las de souffrir, nous fassions le geste intérieur qui nous relèvera, celui d’abaisser notre Moi pour nous livrer à Sa Miséricorde.

Évoquons, à ce sujet, l’exemple de la femme cananéenne qui, éclairée par le Christ sur sa bassesse, puisque Jésus n’hésite pas, pour lui faire sentir l’infériorité dans laquelle elle s’est mise, à la réduire par Ses Paroles au rang des petits chiens, s’écrie dans un élan de foi : «  « Oui, seigneur, mais les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres ».  Alors, Jésus, heureux de montrer à Ses disciples combien Dieu aime qu’on ne désespère jamais de Lui, lui dit : « Femme, ta foi est grande ; qu’il te soit fait comme tu veux. Et, à l’heure même, sa fille fut guérie ».  (Matthieu XV/27 et 28.)

Car Dieu est l’Espérance Éternelle. Il la personnifie. Pourquoi ne pas l’avoir répandue, abandonnant ainsi les hommes au Mal, quand ils devraient servir Dieu par leurs œuvres ? Nous, berçons-nous de cette idée que Dieu est Amour, qu’Il est l’Amour sans fin, imprégnons-nous-en profondément ; recevons-en par l’Âme les impressions les plus douces et les plus exaltantes, en nous appuyant sur ce que dit Jésus dans les Évangiles.

« Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa ». (Luc XV/20). « Comme il était encore loin… » récit qui nous dévoile combien Dieu est près de Sa créature ! Il n’attend pas qu’elle soit devenue digne de Lui pour S’approcher d’elle. A peine a-t-elle formulé au dedans d’elle-même le désir profond de revenir à Lui, Dieu accourt. De voir Son Enfant reconnaître ses torts, s’humilier devant Lui, Le rapproche du pécheur.

Dieu est vraiment le Pardon Infini, le Père Inimitable, et s’il ne Se manifeste pas toujours visiblement aux hommes, jamais Il ne les quitte. En sommes-nous persuadés ?

Dieu est le Père Éternel. Jamais nous ne saurons assez ce que nous perdons de ne pas Le concevoir comme l’Être Visible et Vivant par excellence, et le plus proche de nous par Son Cœur.

O Jésus, quelle image de Sollicitude, de Bonté, de Douceur, et d’Amour Vous nous offrez de Dieu dans cette parabole! Vous en faites le Père inexprimable devant Lequel nous nous prosternons à genoux parce qu’Il nous attire irrésistiblement dans l’ardent espoir de communier avec Lui et de L’aimer comme Il nous aime. Et le Père cout vers l’enfant prodigue, se jette à son cou et l’embrasse. Il parait avoir oublié les fautes de son enfant. Il le couvre de son Amour. Et l’enfant coupable, mais repentant, cependant qu’il ne mérite rien, s’enveloppe de l’Affection infinie de son Père.

Dieu ne peut contenir l’Amour qu’Il a pour Ses Enfants. Cet Amour déborde de Lui en Grâces inépuisables. Il n’aspire qu’à nous aimer, car Il est l’Amour Éternel, et Il nous a fait Don d’une Parcelle de Lui-même par l’Âme pour que nous arrivions un jour à partager l’Amour qu’Il a pour nous et vivre de Sa Vie. Devant cet Amour, l’homme reste confondu.

 » Mon père« , murmure l’enfant prodigue de la Parabole,  « J’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils« .  (Luc XV/21).

Cet Amour lui échappe tellement il est grand, prodigieux.

Oui, Vous nous cachez l’Amour que Voulus avez pour nous, car nous ne saurions hélas! le pénétrer, mais que ne faites-Vous pas, sans doute dans le secret, ô Père, par Vous – même, par tous vos Envoyés, et par le Christ Reflet vivant de Votre Amour pour nous y préparer.

« Mais le père dit à ses serviteurs : Apportez vite la plus belle robe, et l’en revêtez ; mettez lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds. Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous ; car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir ». (Luc XV/22, 23, 24.) Oui, l’enfant prodigue, par ce Pardon Divin, aura sa place un jour dans l’Éternité. Il se sera purifié, relevé de sa déchéance par le Christ et par l’Esprit-Saint. Il sera digne alors, par ses œuvres, d’entrer dans les Demeures Éternelles, il en aura la vêture, la plus belle robe.

 « L’anneau au doigt », symbolise son union avec Dieu, et  « des souliers aux pieds »  indique qu’il est habillé et changé comme un être qui est désormais reçu pour toujours à la Table du Maître. « Le veau gras sera tué » , image représentant que c’est une grande fête Là-Haut, un véritable festin où l’on ne néglige rien. Oui, c’est une fête solennelle où l’enfant prodigue est à l’honneur. On l’entoure de tels soins, de telles marques d’estime, qu’on lui fait oublier qu’il a souffert. C’est « le fils qui était mort et qui est revenu à la vie, le fils qui était perdu et qui est retrouvé » et dans l’Éternité, en fait, le plus petit comme le plus grand, apporte à ce festin le meilleur de lui-même.

Pensons un instant à ce que sera notre Entrée dans l’Éternité, nous qui sommes perdus dans le péché, quand, sachant la Vérité sur nous et sur Dieu, nous nous verrons parmi les Élus aux Côtés de Dieu. Nous aurons une joie si profonde, une reconnaissance si infinie de ce que Dieu nous a prodigué de Lui-même pour que nous ayons notre place auprès de Lui, que nous L’adorerons dans Sa Plénitude de Père Éternel comme il n’est pas possible de l’exprimer. Car c’est bien Lui, notre Père, qui nous sauve par la Richesse de Son Amour et de Ses Grâces.

 « Or, le fils aîné était dans les champs. Lorsqu’il revint et approcha de la maison, il entendit la musique et les danses.  Il appela un des serviteurs, et lui demanda ce que c’était.  Ce serviteur lui dit : Ton frère est de retour, et, parce qu’il l’a retrouvé en bonne santé, ton père a tué le veau gras.  Il se mit en colère, et ne voulut pas entrer. Son père sortit, et le pria d’entrer.  Mais il répondit à son père : Voici, il y a tant d’années que je te sers, sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour que je me réjouisse avec mes amis.  Et quand ton fils est arrivé, celui qui a mangé ton bien avec des prostituées, c’est pour lui que tu as tué le veau gras » !  (Luc XV/25, 26, 27, 28, 29, 30.)

Jésus, par cette image du frère jaloux et irrité donne une leçon aux hommes en les éclairant sur l’Amour Divin.

Il leur révèle combien ils sont loin de Dieu, même s’ils se croient justes devant Lui. En effet, méconnaître la Miséricorde, ne pas la sentir vibrer en soi, c’est tout ignorer de Dieu. Tels les pharisiens qui murmuraient et disaient du Christ : « Cet homme accueille les gens de mauvaise vie et mange avec eux ».  (Luc XV/2).

Jésus leur dévoile qu’ils sont bien éloignés de la mentalité qu’ils devraient avoir ; car ils devraient exulter de joie lorsqu’un être tombé bas se réhabilite, et le recevoir dans leur cœur avec le même empressement que Dieu a pour Ses Enfants égarés lorsqu’ils reviennent à Lui.

Quoi de plus émouvant, en vérité, que de lire chez un être le désir de s’amender ! N’est-ce pas sentir fondre en soi, sur l’heure, tout ce qui, l’instant d’avant, nous le rendait repoussant, parfois odieux ? Qui n’est ému de voir un être chargé de lourdes fautes, de crimes peut-être, soudain en avoir conscience et le regretter ? Que ne ferions-nous pas alors, si nous le pouvions, pour lui épargner le poids de son remords et de ses fautes ? C’est la Miséricorde qui parle en nous, et si elle a tant de douceur et de pitié en nos cœurs, qui sont de la Terre, que doit être Celle venant de Dieu, à ce moment ? Un jaillissement de Grâces qui bénit, sans qu’il s’en doute, celui qui a le remords de ses égarements, lui infusant la force de vivre et de se racheter. Sinon en serait-il capable ? Non. Il serait écrasé par une pareille découverte.

La Miséricorde est un Foyer débordant de Forces, de Vie et de Bonheur.

Mais les hommes ne sont pas près de pouvoir ressentir l’Idéal d’un si magnanime sentiment. Aussi, pour faire vibrer leur conscience et leur cœur, Jésus va-t-Il, dans les dernières Paroles de cette Parabole, laisser percer l’Amour rempli de Tendresse de notre Père Éternel.  « Mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi, et tout ce que j’ai est à toi ;  mais il fallait bien s’égayer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort et qu’il est revenu à la vie, parce qu’il était perdu et qu’il est retrouvé ».  (Luc XV/31, 32.)

En face de la mentalité des hommes, de leur cœur implacable, Dieu semble pris en faute. Oui, Il est trop Bon à leurs yeux. Et, par le truchement de Jésus dans cette Parabole, Il S’exprime comme s’ Il S’abaissait devant eux pour leur faire accepter Son Amour, comme s’ Il S’excusait presque dans un reproche à peine perceptible : « Mais il fallait bien s’égayer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort et qu’il est revenu à la vie, parce qu’il était perdu et qu’il est retrouvé »

L’Amour de Dieu ne s’impose jamais. Il attend d’être compris et partagé. Et qui donc, si dur soit-il, ne serait pas impressionné par la Mansuétude Divine se dégageant des versets qui terminent ce merveilleux récit. Mais voyons encore dans cette image du frère jaloux qui ne se rendit pas à l’Appel de son Père  bien que son père sortît et le priât d’entrer , que l’Éternité ne s’ouvre qu’à ceux qui possèdent la clef d’or de l’Amour.

Dans l’éternité, ceux qui sont le plus près de Dieu, tel le Christ, se prodiguent infatigablement. Ils représentent l’Amour dans toute son expression. Ils sont les premiers et ils sont les derniers. C’est la Loi Divine : celui qui a, doit donner. Ils s’oublient, se dévouent éperdument pour leur satisfaction. Et les plus petits, dans l’Éternité, sont l’objet des plus grands soins de la part des premiers ; car, là, le Véritable Amour en chacun s’épanouit. Ce qui fait de la Vie sans fin un Enchantement Éternel pour tous.

Imaginons, un instant, ce que cela peut être, Là-Haut, quand ici-bas un être se repent : il va se rapprocher de la Vie Infinie et du Bonheur.Alors, ce sont des fêtes, des réjouissances, car dans les Sites Éternels tout se sait, personne n’est un inconnu, chaque être est un frère, même le plus bas tombé. Et quand l’Amour atteint l’Idéal de Celui de Dieu, l’être, dès lors, sans regret, quitte les Hauteurs Sacrées. Transporté de venir secourir ses frères inférieurs, il le demande à Dieu comme une prière, et lorsqu’il descend, c’est pour lui une Béatitude Infinie dont il glorifie Dieu.

Inspirons-nous de l’Amour sublime des Cieux pour aimer nos frères et vouloir ressembler à Dieu, Lui, l’Amour parfait envers Sa Créature. Qu’il est doux, réconfortant, ô Père, d’évoquer Votre Amour ! Il nous soulève de joie parce que nous sentons qu’il n’a pas de limite, ce qui nous ravit d’aise, d’Espérance et d’Amour.

Nous nous inclinons devant un tel Amour. Sa valeur est inimitable. Il suppose une si grande somme de sacrifice, pour employer un mot de la Terre, de dons, de grâces, que cet Amour dans son Idéal exige de chacun pour se révéler à lui, qu’il s’en rende digne par ses œuvres.

Votre Amour, ô Père, est l’Autel au pied duquel nous devons tout sacrifier et tout Vous offrir de nous-mêmes, car, par lui, vous nous avez tout prodigué. Amour de Dieu, dans Votre Douceur, dans Votre Puissance, touchez-nous un instant. Forcez notre cœur, nos Âmes. Que Vos créatures communient, enthousiasmées, avec leur Créateur ! Non, il n’y a pas d’autre Bonheur, d’autre raison à notre existence que de vivre par Vous, ô Père, et de faire Un idéalement avec Vous !

Et c’est l’Amour, Votre Amour, qui nous y conduira. Comme un feu dévorant, il consumera tout ce qui n’est pas Lui, car Lui Seul est Éternel, la Puissance, le Règne et l’Essence même de la Vie !

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