La Naissance du Christ

Notre Amour pour le Christ, Le Parfait, La Parole faite chair, Le Salut des hommes, nous incite à tracer les circonstances de Sa Venue sur notre planète et, quoique les Évangiles nous en parlent plus ou moins longuement, il reste encore beaucoup de points à éclaircir. Nous sommes guidés par les Prophéties de l’Ancien Testament et les Enseignements de l’Esprit-Saint, qui s’est donné comme Mission de faire jaillir la Lumière sur tout ce qui concerne le Christ et Son Enseignement. On est conduit ainsi à la Connaissance du Salut. Que l’Amour pour Jésus nous inspire au sujet de ces Choses si Saintes.
Depuis la chute de l’homme, la Promesse du Salut et du Pardon n’a jamais cessé d’être proclamée, soit par Les Prophètes, soit par la tradition, de père en fils et de génération en génération.
La Bible est la constante image de Dieu, de Sa Vérité et de Sa Fidélité. C’est un Livre commencé il y a quarante siècles et clos depuis deux mille ans. Ce Livre renferme une source inépuisable de perspectives nouvelles.
Et, comme la Vérité, sans changer dans son Essence, change d’aspect et de profondeur selon notre évolution, l’interprétation de la Bible est donc forcément très différente, au vu des multiples différences entre les hommes et leur évolution. Les hommes parlent le langage des hommes, les Ecritures sont donc un mélange de Divinité et d’humanité.
La Bible tout en parlant le langage des hommes, contient la Parole de Dieu.
Dieu veille à ce que la Vérité, quoique souvent cachée, soit gardée pure.
Les songes, les visions, les symboles, les images, les chiffres, ont une signification Divine.
Il y a déjà 4 000 ans, la Venue du Christ était annoncée par les Prophètes ; ce temps prophétique réunit les traits préparatoires de la manifestation de Jésus sur cette Terre.
GENESE: Chapitre 12, Verset 3 : « Je ferai de toi une Grande Nation, et je te bénirai ; Je rendrai Ton Nom Grand, et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui Te béniront et je maudirai ceux qui Te maudiront ; et toutes les familles de la Terre seront bénies en Toi.».
Le 2ème Livre de SAMUEL: Chapitre 7, verset 13, il y a 3 000 ans, on voit le pouvoir dont Jésus devait être investi : « Ce sera Lui qui bâtira une maison à Mon Nom, et j’affermirai pour toujours le trône de Son Royaume. Je serai pour lui un Père et Il sera pour Moi un Fils.»
 DANIEL: Chapitre 2, verset 14 on lit : « On lui donnera la domination, la Gloire et le Règne, et les hommes de toutes les langues Le serviront. Sa Domination est une Domination Éternelle, qui ne passera point et son Règne ne sera jamais détruit.»
Voici la raison pour laquelle les Juifs attendaient le Messie, qui, selon les Écritures, devait être un Roi, et régner sur la Terre.
Les juifs formaient un peuple choisi par Dieu parce qu’ils avaient cru les premiers au Dieu Unique.
C’est de ce peuple que les apôtres et disciples sont sortis. Par leurs enseignements, leurs ardeurs, leurs exemples et leurs martyrs ils ont répandu le Christianisme, « La Bonne Parole ».
Ces Prophéties ont une importance très très grande. Elles annoncent le plus Grand Avènement qui ait jamais eu lieu. Ils nous font savoir qu’un Roi, un Messie doit venir, où Il doit naître, où Il doit habiter, Sa doctrine, les ennemis qu’Il va rencontrer et même Sa mort.
Depuis des siècles, tout était prévu, et d’avance étaient désignés ceux qui devaient être présents à cette époque-là pour préparer Son Avènement, L’entourer et continuer Son Oeuvre, après Son Départ de la Terre. Parmi eux fut Jean-Baptiste, le plus grand de tous les Prophètes, et plus qu’un Prophète, qui venait annoncer aux hommes la Bonne Nouvelle,  la Venue du Messie, et préparer les Juifs, par la repentance à Le recevoir.
400 ans avant l’Avènement du Christ, le Prophète par lequel fut close l’Ancienne Alliance, nommé Malachie, avait annoncé que la venue d’Elie devait précéder la Venue du Messie.
 MALACHIE  Chapitre 4  verset 5
 « Voici, je vous enverrai Elie, le prophète,
« Avant que le jour de l’Eternel arrive,
«Ce jour grand et redoutable.
 Jean-Baptiste devait donc être un second Elie, marchant avec son esprit  et sa puissance.
LUC  Chapitre, versets 15 à 17  « Car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira ni vin, ni liqueur enivrante, et il sera rempli de l’Esprit-Saint dès le sein de sa mère ; il ramènera plusieurs des fils d’Israël au Seigneur, leur Dieu ; il marchera devant Dieu avec l’esprit et la puissance d’Elie, pour ramener les cœurs des pères vers les enfants, et les rebelles à la sagesse des justes, afin de préparer au Seigneur un peuple bien disposé.»
Ce Précurseur, c’est Jean-Baptiste, le sévère prédicateur de la Loi ; le plus grand des Serviteurs de Dieu qui, conformément aux prophéties, commence à prêcher la repentance dans le désert. La sévérité des lieux qu’il choisit est en harmonie avec sa mission.M
EZECHIEL   Chapitre 36, verset 25
 «Je répandrai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés ; je vous purifierai de toutes vos souillures et de toutes vos idoles.
EZECHIEL  Chapitre 37, verset 23 «Ils ne se souilleront plus par leurs idoles, par leurs abominations, et par toutes leurs transgressions ; je les retirerai de tous les lieux qu’ils ont habités et où ils ont péché, et je les purifierai ils seront mon peuple, et je serai leur Dieu ».
MALACHIE  Chapitre 4 , verset 5
«Voici, je vous enverrai Elie, le prophète,
«Avant que le jour de l’Eternel arrive,
« Ce jour grand et redoutable.
Un envoyé tel que Jean-Baptiste, le plus grand de ceux qui  sont nés de femmes, qui terminait la longue lignée des Prophètes de l’Ancien Testament, devait naturellement vivre conformément à leurs Prophéties et être tout rempli des divines Clartés qu’Il y découvrait ; mais il avait de plus, les Lumières qui étaient en Lui.
Esaïe et Malachie le décrivent comme le Précurseur de l’Eternel, de Jéhovah Lui-même, que Malachie appelle aussi : « L’Ange de l’Alliance, le Conducteur du peuple élu.».
Jean-Baptiste savait clairement que le Christ «était avant lui».
EVANGILE DE JEAN Chapitre 1,  verset 15 «Jean lui a rendu témoignage, et s’est écrié: C’est celui dont j’ai dit: Celui qui vient après moi m’a précédé, car il était avant moi.»,  il déclare que Jésus est venu d’En-Haut, qu’Il est au-dessus de tous.
 EVANGILE DE JEAN  Chapitre 3,  verset 31 « Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous ; celui qui est de la terre est de la terre, et il parle comme étant de la terre.» et c’est pour cela qu’il s’humilie si profondément devant Lui.
Quel élan Il communique à tout le peuple ! Comme Il l’amène à la connaissance de ses péchés! Ce puissant réveil de l’âme devait conduire au Christ.
La repentance que le Sauveur et Jean-Baptiste enseignent est la condition indispensable de l’entrée dans le Royaume de Dieu; celui qui néglige cette condition et cherche à décorer le péché plutôt qu’à lui donner la mort, celui qui fait des tentatives de réformes qui n’ont qu’une fausse apparence, ne donne point à l’Esprit la victoire sur la chair.
Ainsi, tous les faits de l’Histoire évangélique, y compris la vie du Précurseur, ont été l’accomplissement évident des Promesses de Dieu, preuve bien frappante de la                  Divine inspiration de l’Ancien et du Nouveau Testament, qui se confirment l’un l’autre.
Mais le Prince de ce Monde, à qui rien n’échappe, savait que c’était la fin de son règne et il a mis tout en oeuvre pour détruire le Bien qui planait déjà sur ce Monde.
Mais rien n’est perdu du Bien et du Divin, sinon le temps que les hommes ont gâché car, un jour, tous les hommes se détacheront définitivement du Mal, n’écouteront que leur Conscience et se spiritualiseront, et le Prince noir s’éloignera car il aura perdu tout pouvoir.
Selon les Prophéties, le Fils de Dieu, le Christ, aurait dû naître d’une Vierge ; en réalité, Il a simplement enrobé de chair une parcelle de son Etre Immense descendu directement des Cieux ; ainsi ne pouvait s’attacher à Lui aucune trace de péché, pas même la plus légère. Le Fils de l’homme a pris l’apparence humaine, mais Il est resté un dieu.
Sa Mère, la Vierge n’est venue ici-bas qu’une fois, pour la grande Mission d’élever Jésus ; elle n’avait jamais connu la matière.
Le Nouveau Testament ne dit presque rien sur la naissance de la Vierge, mais le Protévangile de Jacques en parle. Il faut bien croire que le rôle exceptionnel qui lui fut dévolu, ce rôle providentiel, lui fut accordé en raison de Sa Pureté et de Sa Grandeur  » là Haut » dans l’Eternité.
Le père nourricier de la Vierge était un homme appelé Joachim ; il était âgé, riche et très pieux, aussi apportait-il ses offrandes en double pour être agréable à Dieu.
Un jour qu’il apportait ses offrandes, il vit se dresser devant lui un juif, nommé Ruben, qui lui dit:
«Il ne t’est pas permis d’apporter tes offrandes, parce que tu n’as pas engendré de postérité dans Israël.»
Joachim fut tellement attristé, quand après avoir vérifié les registres des douze tribus d’Israël, Il vit qu’Il était le seul qui n’eut pas engendré de postérité ; Il quitta le pays sans plus revoir sa femme. Là, il jeûna et pria.
Pendant ce temps, sa femme, nommée Anne, se croyait devenue veuve, se lamentait sur son double chagrin ; elle pleurait son veuvage et sa stérilité.
Un jour, elle descendit dans son jardin et s’assit sous un laurier ; elle pria ardemment, et voici qu’un Ange du Seigneur se tint devant elle et lui dit:  «Anne, Anne, le Seigneur a exaucé ta prière; tu concevras et tu enfanteras et on parlera de ta postérité sur toute la Terre.»
En ce même temps, un jeune homme apparut au milieu des montagnes où Joachim faisait paître ses troupeaux et lui dit  «Je suis l’Ange de Dieu, qui suis apparu aujourd’hui à ton épouse qui priait et pleurait. Je l’ai consolée ; sache qu’elle a conçu une fille.  Celle-ci vivra dans le Temple de Dieu, et elle sera bienheureuse par-dessus toutes les femmes; et vraiment nul ne pourra dire qu’il y eut femme semblable en ce siècle-ci.
Ainsi, descends de la montagne et retourne vers ton épouse, et tu la trouveras enceinte, car Dieu lui a donné une postérité dont il faut rendre grâce à Dieu; et sa postérité sera bénie; et elle-même sera bénie et sera établie mère de l’Eternelle Bénédiction.»
Joachim en présence de l’ange de Dieu offrit un holocauste à Dieu et, au moment où l’odeur et la fumée du sacrifice se dégageaient, l’ange remonta au Ciel.
Et comme Joachim discutait en son âme si «oui  ou «non» il devait retourner, sachant qu’il n’était pas le père de l’enfant à venir, le sommeil l’envahit et en songe l’ange de Dieu lui apparut et lui dit:  «Je suis l’Ange que Dieu t’a donné pour gardien, descends en toute confiance et retourne vers Anne, car les oeuvres de miséricorde que vous avez faites, toi et ton épouse Anne, ont été rappelées en présence du Très-Haut ; il vous est accordé une postérité telle que jamais, depuis le commencement, ni les Prophètes, ni les saints n’en ont eu, ni n’en auront de semblable.
Joachim descendit de la montagne et retourna chez lui, et lorsqu’Il arriva avec ses troupeaux, Anne courut à sa rencontre et lui raconta la bonne nouvelle.
Et quelque temps après, Anne mit au monde une fille et l’appela Marie.
Ainsi naquit sur ce globe la Reine de l’Eternité, celle qui était providentiellement  désignée à être la Mère nourricière du Christ, le Sauveur du Monde.
Elle naquit Pure et sans tache, car c’est dans la reproduction animale que se trouve le siège du péché.
Sa matérialité ne ressemblait donc pas à celle de la nature humaine.
Pourtant, pour une raison non encore entièrement dévoilée, Elle, qui était pure, a souffert, même plus qu’il n’est possible pour nous les hommes, de souffrir. Pourquoi plus?  Parce que Son Amour pour Jésus est plus grand qu’il n’est possible pour un homme de le ressentir, même dans ses plus puissants élans élevés vers Dieu. Car nous sommes de ce Monde et Marie n’en était pas.
Elle était en constante Communion avec le Ciel, et lorsque l’Ange Gabriel lui annonça de la part du Très-Haut qu’Il l’envoyait pour lui dire que le temps était proche pour elle de recevoir le Christ comme son Fils, elle savait que sa Mission allait commencer et se Elle se soumettait à toutes les hontes, disgrâces et douleurs qu’elle en subirait.
«Que Votre Volonté soit faite, O mon Père!»
Elle, la Pure, quelle souffrance dut être la sienne lorsqu’en apparence elle parut enceinte et que Joseph voulut l’abandonner.
La Vierge savait-elle elle-même que son état n’était qu’apparence ? Je ne le crois pas ; n’étant pas plus de la Terre que le Christ, elle n’en subissait pas moins l’ambiance terrestre.
C’était la Volonté de Dieu que la Naissance de Son Fils eut lieu en apparence humainement pour cacher au Monde à ce moment-là la Vraie Naissance, car les hommes se sont retirés de ce qui est de l’Esprit et ils doivent retrouver cette Vie de l’Esprit par leurs propres efforts.
Marie n’avait pas toujours la connaissance d’Elle-même, mais lorsqu’en allant vers Bethléem l’Ange Gabriel tout resplendissant de Lumière vint lui annoncer que l’heure était venue de recevoir son Fils, Elle retrouva tout son Esprit Divin. Elle tressaillit de joie, Elle rayonna de cette Lumière d’azur qui lui est propre et dans une grande dignité, toute Sa Majesté Divine s’exprima en Elle!
Et, accompagnés de milliers d’Anges, la Reine des Cieux et l’Ange Gabriel s’en allèrent dans un lieu désert pour recevoir l’Enfant. Ce lieu désert, désigne un endroit loin des hommes, mais sur la Terre.
Marie était assise, entourée des Anges, sa figure rayonnante exprimait un ravissement pas de ce Monde ; toute l’atmosphère vibrait de bonheur, de joie et, chose étrange, on entendit une Haute Harmonie, et de tous les côtés venaient maintenant des sons qui se fondaient dans ce premier son. C’était une musique si élevée, si divine, si éthérée qu’aucun instrument de la terre ne pourrait la traduire ; les couleurs changeaient continuellement, mais en laissant l’azur autour de la Vierge et… les Anges de Dieu surveillaient avec le plus grand intérêt !
Les vibrations devenaient de plus en plus fortes. L’air était rempli de Majesté et d’Amour. La Vierge devenait de plus en plus rayonnante et tendait ses bras. La couleur azur changea en blanc, puis en or, et là, vint un moment où on ne vit, ni n’entendit plus rien, car Dieu couvrit ce mystère de Son Ombre.
Lorsque nos yeux purent voir de nouveau, la Vierge tenait dans ses bras l’Enfant Jésus, la Lumière était encore dorée autour d’Elle; tout était encore couleur et musique Divines ; les Anges chantaient d’allégresse, l’air en était tout rempli!
Au moment où l’Enfant Jésus vint sur la Terre, moment exact donc où la Terre et le Ciel se touchèrent, Joseph, selon le Protévangile de Jacques, vit la voûte du Ciel s’arrêter. Il vit les oiseaux du Ciel s’immobiliser, une écuelle était à terre et des ouvriers assis, en train de manger ; et ceux qui mâchaient ne mâchaient plus, et ceux qui prenaient ne prenaient plus et ceux qui portaient à leur bouche ne portaient plus, mais tous les visages regardaient En-Haut ; et le les brebis n’avançaient plus mais restaient en place ; et le berger levait la main pour les frapper du bâton, et sa main restait en l’air. Et Joseph regarda le cours de la rivière et il vit les bouches des chevreaux suspendues au-dessus de l’eau et ne buvant pas. Puis, d’un seul coup, tout fut rendu à son cours ordinaire.
Ainsi, Celui qui était dès le Commencement, avant la Création des Mondes, s’est abaissé par degrés jusqu’au fait merveilleux de son Incarnation sublime, pour sauver les hommes de la souffrance et de la mort. Que Dieu soit loué dans toute l’Eternité.
O Christ, Vous fûtes le Ciel sur la Terre ; jusque dans son sein elle subit l’influence de Votre Venue. Et Vous parûtes, Vous, le plus Grand des Cieux comme un être délaissé, pauvre, sans famille, et Vous Vous couvrîtes de Gloire pour la Gloire de Votre Père, et Vous souffrîtes l’injustice, l’injure et jusqu’à la condamnation pour sauver les hommes.
Quand donc comprendrons-nous notre Sauveur jusque dans nos actes pour L’imiter afin de faire de notre vie un reflet de la Sienne?
Quand donc aurons-nous des élans de foi pour sortir rapidement de cet enfer où nous nous désolons, souffrons et mourons?
O Christ, dans Votre Amour pour nous, donnez-nous ô Christ, la force de Vous suivre!

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